Apprenez
à aborder vos soucis avec joie. Comment est-ce possible ?
Considérez-les comme des occasions de grandir, des défis pour vous
construire. Par définition, la vie est une suite de défis. Ces
défis vont-ils augmenter votre joie ou la diminuer ? Si vous vous
laisser submerger par de petites choses, votre joie sera vaincue.
Quand un problème vous assaille, demandez-vous si cela vaut la peine d'y dépenser tant d'énergie. Cela ne dépend que de vous. Le Or'hot tsadikim (XVème siècle) disait : " La joie réside dans le cœur d'une personne lorsqu'elle ne se focalise pas sur ses problèmes. " Si vous parvenez à cela, vous atteignez l'état naturel de joie. Il y a une différence entre préoccupation et souci. Le souci est l'action démoralisante sur vous de votre problème. La préoccupation est l'attention que vous portez au problème sans en ressentir d'angoisse démesurée. Ne vous laissez plus atteindre par les récriminations de vos parents, par les pleurnicheries de vos enfants, par la mauvaise humeur de votre patron. Acceptez-les comme une réalité et trouvez un point positif auquel vous raccrocher. Faites le compte de tous les bienfaits dont vous jouissez. Les enfants braillent. Et alors ? Cela signifient qu'ils sont en vie et en bonne santé.
Quand vous êtes gai
vous êtes combatif, sinon vous êtes le jouet de vos ennuis. Si face
à un client mécontent vous vous montrez abattu, vous avez toutes
les chances de le rendre encore plus contrarié. Mais qu'en est-il, me
direz-vous, quand on subit un drame tel que la perte d'un proche ? Il
faut savoir que la prière du Kaddish n'est pas une prière pour le
mort, mais un hymne à la vie. La fin d'un être aimé n'est pas
notre fin et le plus bel hommage qu'on puisse rendre au défunt est
de dire le bonheur et l'importance de vivre. La mort est l'événement
qui nous fait le mieux apprécier le sens de l'existence. Quoiqu'il en soit, si
vos problèmes vous dépassent, essayez de ne pas empoisonner ceux
qui vous entourent. Du style : " Je suis mal aujourd'hui, qui
pourrais-je bien contaminer ? Ayez au moins le bon goût d'être
malheureux tout seul.
La joie de la sagesse
La sagesse est une immense
source de joie. Elle nous permet de comprendre notre monde et la
place que nous y tenons. Le Judaïsme enseigne que l'essence
de toute joie est la Torah car elle nous montre le sens de la vie et
nous apprend le moyen de nous relier avec le Tout-puissant et de
vivre selon Sa volonté. C'est pour cela qu'à
Tisha béav, jour de deuil pour le peuple juif, on n'a pas le droit
d'étudier la Torah, car la Torah est joie. Le grand cabaliste du
XVIème siècle, Le Arizal, a dit que " La joie ouvre les portes
des plus hauts niveaux de la sagesse. " Plus vous acquérez de
sagesse, plus votre vie est heureuse.
Il y a une joie naturelle
qui provient de l'acquisition de la sagesse et cela même si on ne la
met pas en pratique, car elle ouvre des perspectives, elle élargit
le champ de notre existence. De plus, elle modifie notre vie de
manière concrète. Si vous ramassez une pierre et découvrez que
c'est un diamant, vous vous précipiterez en dansant de joie, chez un
joaillier. Mais si vous ramassez ce diamant et vous mettez à jouer
aux billes avec, il finira dans une bouche d'égout. Nos Sages utilisent une
métaphore encore plus forte. Ils disent qu'étudier la Torah et
oublier est comme enterrer ses enfants. Vous perdez un élément de
réalité, un lien avec l'éternité. Alors, quel que soit
le point de sagesse que vous acquérez, mémorisez-le, révisez-le et
gardez-le toujours à l'esprit. Utilisez-le pour atteindre les buts
les plus hauts et servez-vous en dans l'adversité.
Faire une liste
Comme travaux pratiques,
prenez-vous dix minutes et dressez une liste de tous les
circonstances où vous avez éprouvé de la joie. Cela peut être un
exploit sportif ? Des retrouvailles avec un excellent copain ? La
naissance de votre premier bébé ? Votre guérison après une grave
maladie ? Analysez la liste de
près et tâchez de trouver le dénominateur commun de toutes ces
causes de joie. Quand vous l'aurez découvert, vous détiendrez
l'arme secrète contre la mauvaise humeur. Distinguez bien entre
la vraie joie et la simple manifestation euphorique.
Essayez sans cesse d'augmenter votre liste et demandez des témoignages autour de vous. En quoi la joie est un élément de la sagesse... La joie donne pouvoir et force. La joie fait viser juste. La joie est un état naturel. C'est en grandissant que l'homme s'en détourne. Ne subissez pas vos problèmes. Affrontez-les. N'attendez pas d'être à l'article de la mort pour apprécier d'être en vie. Faites la volonté de D. et vous serez en prise avec l'éternité.
Essayez sans cesse d'augmenter votre liste et demandez des témoignages autour de vous. En quoi la joie est un élément de la sagesse... La joie donne pouvoir et force. La joie fait viser juste. La joie est un état naturel. C'est en grandissant que l'homme s'en détourne. Ne subissez pas vos problèmes. Affrontez-les. N'attendez pas d'être à l'article de la mort pour apprécier d'être en vie. Faites la volonté de D. et vous serez en prise avec l'éternité.
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