Le quotidien des juifs de France n’a rien à voir avec les paroles sincères de M. Valls…


Le dernier discours du premier ministre Manuel Valls, à l’occasion de la cérémonie du souvenir des quatre victimes de l’Hyper Cacher, était très fort, très digne, très  courageux. On se  souviendra bien sûr de cette phrase poignante : « La France sans les Juifs n’est pas la France ».


Hélas, pour nos frères juifs vivant encore dans l’Hexagone, bien  plus nombreux que les Francophones d’Israël, le quotidien n’a rien à voir avec les paroles sincères de Valls. La France sait honorer ses victimes, la France est une spécialiste des belles cérémonies à titre posthume, mais malheureusement on est en droit de douter quant aux garanties sur le présent et sur l’avenir. La grande erreur, volontaire ou pas, du pays de notre enfance, c’est le manque de lucidité.

La peur de froisser une partie de sa population en exerçant une fermeté sans limite face aux débordements verbaux racistes et violents fait de la France un pays où il ne fait plus bon vivre, pour les Juifs d’abord et pour les autres Français aussi. Le fait de vouloir assurer la sécurité des Juifs et d’entretenir, tous les jours un peu plus, des relations presque indécentes avec Abou Mazen – celui qui sanctifie aujourd’hui la mort du terroriste de Tel-Aviv -, fait du pays de Voltaire un refuge dangereux pour le peuple du Livre. 

Le fait de croire qu’un attentat commis en Israël n’a pas la même signification que celui perpétré en Europe a, une fois de plus, disqualifié Paris. Ne pas discerner entre un peuple qui aspire au progrès et une autre minorité qui l’entraîne à sombrer, fait encore de l’Hexagone un pays sans avenir pour son propre peuple.

Hélas, l’Europe est dans la même mouvance, celle d’avoir choisi la basse vision comme politique du futur. Angela Merkel, en laissant entrer les hordes venues de Syrie, vient de signer la fin de son règne. Ce même manque de discernement, au nom d’un humanisme suicidaire, atteint aussi les dirigeants que l’on croyait au-dessus de la mêlée… 

C’est la raison pour laquelle, avec tout notre respect pour Manuel Valls, Christian Estrosi, Claude Goasguen et quelques autres véritables amis du peuple juif et donc d’Israël, il semblerait que même avec la plus grande des volontés, aucun dirigeant français ne pourra aujourd’hui assurer un avenir correct à la minorité juive, qui reste la plus touchée par la montée d’un islam pur et dur en Europe.

Il aura fallu 10 plaies pour frapper les Égyptiens, mais plus encore pour ouvrir les yeux aux esclaves juifs qui ne voulaient pas tourner le dos au joug de la servitude. L’histoire se déroule de nouveau sous nos yeux, et une fois de plus les uns comme les autres ne semblent pas vouloir comprendre. Une chose a changé, heureusement : la naissance de l’État d’Israël qui permet d’entrevoir un retour, vers le futur.

Avraham Azoulay – LPH

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