Pour la petite histoire, le Rabbi Mordékhai Charabi naquit au Yemen au début du siècle dernier. Ayant perdu ses parents à l'âge de deux ans, il fut adopté par son grand père, Rabbi Yéfeth Abraham Charabi zat'sal. Quand il était jeune, son grand-père lui offrit le Kamia (amulette) en argent, écrit par lui, contenant les saints Noms pour la protection et la réussite et pour protéger son petit-fils de l'Ain Hara.
Pendant toute la vie du Tsadik, le Saint Kamia était attaché sur ses vêtements, et c'est seulement en 5738, que Rabbi Mordékhai Charabi a transféré ce Kamia à son élève, le Rav Raphaeli, en lui mentionnant qu'il devra aider les personnes malades et les nécessiteux. Il lui dit : '' vous verrez des merveilles par le biais de Kamia. Ce Kamia a le pouvoir merveilleux d'exaucer toutes les personnes qui le porte. Quelle que soit la demande (chalom bayit, guérison, zivoug, parnassa...) elle était exaucée. J'ai eu le mérite de porter le Saint Kamia, et croyez-moi, ce fut un moment inoubliable!
Un jour, mon Maître le Rav Abergel Chlita, m'a raconté que Rabbi M. Charabi zat'sal (initiales de : Chalom Rav Al Kol Israël), était un grand kabbaliste, reconnu pour ses dons particuliers et sa mémoire phénoménale. Il possédait la faculté de lire dans la néchama (l'âme) de chaque personne qui se présentait à lui. Il le surnommait affectueusement, le "Rabbi X-RAY" car il pouvait percevoir tout (névoua), dans les moindres détails, comme tout ce qu'une personne faisait dans une journée. C'était extraordinaire. Rien ne lui échappait et personne ne pouvait le duper. Lorsque une personne se présentait à lui, celui-ci voyait l'origine de son âme. Il connaissait parfaitement l'emplacement de l'âme avant qu'elle ne soit réincarnée, comme le prouve l'histoire qui va suivre.
Un homme vint demander conseil au Saint Rabbi Charabi zat'sal concernant un chidoukh. Il connaissait une fille et voulait avoir l'avis du Tsadik. Le Rav réfléchit et lui dit qu'il ne pensait pas que ce serait un bon chidoukh pour lui. Il lui déconseilla de se marier avec elle.
Le jeune homme sortit un peu troublé mais décida quand même de se marier avec cette fille. Tout se passa très bien, mais quelques temps après le mariage, il découvrit le vrai visage de la femme.
Une mésentente profonde naquit entre eux et la haine était en permanence présente. L'homme fut blessé pendant la guerre de Kippour, sa femme lui souhaitait de ne pas se relever de son lit. Après de nombreuses difficultés, il finit par divorcer et comprit alors le sens des paroles du Tsadik.
En cette veille de la *Hilloula du Tsadik (20 Hechvan), n'oubliez pas d'allumer une bougie ou veilleuse en sa mémoire et dites "Likhvod haRav Mordékhai Charabi, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez de tout votre cœur. Que son immense mérite protège tout le Am Israël et que sa mémoire soit source de grandes bénédictions.
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*jour anniversaire de décès.
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Ahouva A.
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