Chidoukh: Cap sur le Mazal (1ere partie)

Publié par TOV ALLIANCE le


Sivan est réputé pour être le mois par excellence du mariage et aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'un sujet qui concerne tous nos amis célibataires (et leurs parents) - les chidoukhim. 

Depuis 1992, j'ai eu le mérite de réaliser, entre autres, au sein de l'association Tov Alliance plus de 600 mariages et des milliers de rencontres, alors s'il y a bien un sujet que j'affectionne particulièrement et que je connais bien, c'est bien celui-ci. 


Je me souviens qu'à l'époque, j'ai reçu de nombreux appels de parents inquiets pour leur progéniture, me suppliant de passer par eux pour organiser un chidoukh et ce, à l'insu de leur enfants. (Je vois déjà certains derrière leurs écrans en train de sourire). C'était juste ahurissant ! Entre nous, c'est mal me connaitre! (éclat de rire) 

En 2004, j'ai restructuré l'association pour mettre l'accent sur le coaching des couples et des célibataires (je suis coach en développement personnel depuis plus de 35 ans) et en 2017, pour des raisons de santé, j'ai du cessé les chidoukhim.

Les parents doivent apprendre à lâcher prise et à couper le ''cordon ombilical'' avec leur enfants - je ne plaisante pas - et ils doivent aussi comprendre que ce n'est pas leur rendre service d'agir ainsi. 

Aujourd'hui, ces jeunes gens sont en âge de prendre leur responsabilité, de penser par eux-même et d'assumer leur propre choix en matière de chidoukh. Il est important que ces derniers, doivent être consentant pour faire cette démarche, de plein gré, sinon c'est voué à l'échec, et je sais de quoi je parle. Les parents n'ont pas à se mêler. 

Si dans les milieux ultra-orthodoxes, nombreux parents organisent les chidoukhim à l'insu des parties intéressées, (investigations de tout genre....je vous passe les détails). En ce qui me concerne, je n'aime pas cette façon rétrograde d'agir ; un peu à l'ancienne et démodée. 
Ce n'est pas notre politique à Tov Alliance et encore moins notre façon de fonctionner. 
Nous sommes au 21ème siècle, on doit vivre avec son temps et puis, entre nous, nous, chers parents - vos enfants ne sont plus des bébés. (sourire) Encore une fois, laissez-les voler de leurs propres ailes, qu'ils vivent leur vie pleinement, qu'ils assument leur choix et leur responsabilité. Ils vous remercieront bien plus tard.


Même si les parents sont bien intentionnés et souhaitent que le bien pour leurs enfants, je refuse malgré tout, de céder à la pression et de rentrer dans ce jeu. A l'époque, je me rappelle, il y avait des parents, qui étaient prêts à me donner des sommes astronomiques pour marier leurs enfants. Bien évidemment que je refusais. J'ai même eu le cas, d'une mère, désespérée, qui m'a littéralement supplié, en pleurant au téléphone. Il fallait à tout prix que tout passe par elle - le choix de la fille, sa taille (rire), son milieu professionnel et familiale, sans que bien entendu son cher fils - âgé de 28 ans - soit au courant. Vous imaginez? Quand j'y pense, c'était inouï! 

Après 30 minutes de conversation houleuse - entre nous, je déteste les rapports de force - elle a finalement cédé; (elle connaissait déjà, la réputation et le sérieux de mon association). Elle n'avait pas le choix. C'était où ça ou rien! J'ai marié son fils en 2004, aujourd'hui papa de trois beaux enfants et très heureux dans son foyer. Quant à la maman, elle est devenue, au fil du temps, une de mes plus fidèle supportrice. Elle n'est pas belle l'histoire?  


A tous nos amis célibataires: Si vous êtes en quête de l’âme sœur et un tantinet exigent(e) dans vos recherches, à mon avis, il serait peut être temps de changer votre façon de voir les choses et de changer de cap. Il n’existe pas de personne parfaite, seulement l’homme ou la femme qui vous convient. Chaque être à ses qualités et ses imperfections. Rechercher l’amour, veut dire être ouvert à plusieurs possibilités et faire des compromis. Les conseils qui vont suivre vont vous aider à y voir plus clair. 

Préférez la séduction du cœur, au paraître. Donnez-vous une chance, en laissant une ouverture dans votre cœur, car sans le savoir, vous risquez de passer à coté de votre Mazal. Une personne, peut être, tout le contraire de son paraître. On ne se marie pas avec un physique.


Le prophète Samuel n'en revint pas quand D.ieu lui demanda de donner l'huile d'onction au jeune David, futur roi d’Israël. D.ieu dit à Samuel devant son hésitation, "Ne considère pas son apparence, ni la hauteur de sa taille. Car l'homme juge à l'apparence, mais D.ieu regarde le cœur de l'homme" (Samuel I - 16/7). 

Allez hop les amis, cap sur le Mazal. Préparez-vous à faire la plus belle rencontre de votre vie. Il serait temps, non ? Du fond du cœur, je vous souhaite le meilleur.

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Rebecca et l'équipe de Tov Alliance

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