Le salon de l'alyah, qui s'est tenu à Paris la semaine dernière, a enregistré un record historique avec plus de 460% de demandes supplémentaires, par rapport à l'année précédente. Jusqu'à présent, plus de 400 demandes ont été déposées depuis le 17 décembre, mais ce n'est qu'un début.
Depuis le 7 octobre, la réalité a changé en Israël. Le monde ne sera plus jamais pareil. Comme je l'avais mentionné lors d'un message audio diffusé le 9 octobre dernier, sur tous mes groupes Whatsapp, il y avait un décret sur le peuple juif. La colère d'Hachem s'est abattue sur nous en raison de notre manque d'unité, qu'il déteste à un point, que vous ne pouvez même pas imaginer. Il a donné à nos ennemis le bâton pour nous frapper. La suite, nous la connaissons et nous ne sommes pas prêts de l'oublier.
Les nations se déchaînent férocement contre nous et on constate une montée fulgurante antisémitisme (ça aussi c'est voulu du ciel). Ne sentez-vous pas comme moi, une odeur nauséabonde qui émane de leurs entrailles ? Quelle puanteur ! C'est ce qu'on appelle la haine viscérale du juif, une haine qui remonte à la nuit des temps et qui est ancrée dans leurs gènes. C'est la haine ancestrale d'Essav envers Yaacov.
Rappelez-vous quand Isaac avait béni son fils Yaacov en ces termes, ''Que des peuples te soient soumis, Et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit celui te maudira, Et béni soit celui qui te bénira.'' (extrait de la prière Véyiten lékha Gen 28 3-4, que nous lisons à la sortie de chabbat). La bénédiction du juste se réalise toujours.
Pour ce qui est de l'alyah, il est tout à fait envisageable de considérer que le moment est venu de s'installer en Israël. Cependant, ce départ requiert une planification méticuleuse et une réflexion approfondie. Il existe un risque réel de se retrouver en Israël, sans être préparé et de ne pas s'intégrer en tant que juif français (ou d'ailleurs).
S'il est vrai qu'Israël est la terre promise, elle ne doit pas se limiter à être un lieu de refuge ou un abri, même si elle est sûre. Je conseille à ceux qui ont l'intention de partir de bien réfléchir à leur lieu d'intégration. Il est primordial de prendre en compte l'éducation des enfants, l'intégration spirituelle et l'environnement social avant de s'y rendre immédiatement.
Réussir son alyah, joue un rôle crucial dans notre avenir en tant que peuple et en tant qu'individu. Certes, c'est une grande mitsva de s'installer en Israël, mais dans des conditions idéales. Ayez confiance en Hachem qui pourvoit aux besoins de chacun. Si nécessaire, prenez conseil auprès d'un Rav. Il est inutile d'agir, avec précipitation dans la peur.
Il est temps de rentrer à la maison
D'une manière ou d'une autre, nous sommes tous amenés à partir. Il y a deux choix qui s'imposent à nous : soit partir avec la conviction que cela fait partie du plan Divin et de la rédemption finale prévue depuis la nuit des temps, ou partir parce que l'on cherche à échapper à une situation difficile. Fuir à cause de l'antisémitisme n'est peut-être pas la solution mais il serait sage d'en tenir compte. Entre nous, je préfère la 1ère option et vous?
D'après nos textes, il est écrit - ''D.ieu a dispersé les exilés (les enfants d’Israël) au quatre coins du monde et à la fin des temps, Il les rassemblera pour les ramener de Sa Main en Israël." Lorsque l'on est ''
Nous sommes le peuple de l'histoire, et à ce titre, nous avons une énorme responsabilité. La Terre d'Israël est notre héritage de droit pour l'éternité. B''h que nous fassions tous notre alyah, avec une foi inébranlable.
Par avance, je vous souhaite de tout cœur une grande réussite et un immense Mazal tov !
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