On ne peut changer l’autre, on ne peut que se changer soi-même

« Nous possédons tous en nous la volonté de changer l’autre, car l’autre est en partie un miroir de ce que nous sommes ». Vouloir changer l’autre est aussi vain, et c’est peut-être un moyen que nous utilisons pour éviter de nous changer nous-mêmes.
Avez-vous une idée de la quantité d’énergie que nous dépensons et du nombre de frustrations que nous récoltons à force d’insister pour changer l’autre ?
Vouloir changer l’autre, c’est risquer de le manipuler et de détériorer la relation. Au contraire, l’accompagner dans une démarche de changement librement choisie, c’est un témoignage d’amour. Vouloir changer l’autre, serait-ce parce que nous voulons garder le contrôle?

Qui ne  souhaite avoir un mari ou une épouse plus aimant plus attentionné, plus proche, qui nous aide quand on a trop de travail à la maison, un autre qui ressent nos souffrances et nos joies. Mais dans la réalité, c’est extrêmement rare que l’on trouve la perle rare comme on a l’habitude de dire. Alors  on râle, on l’accuse de notre mal être, de notre manque d’amour, de notre déprime, etc. …

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On essaye de le changer, de le faire devenir ce que nous souhaitons, on discute, on demande, on se dispute, et puis l’autre essaye de faire un effort pour sauver son couple et par amour, mais à la moindre chute, on « chasse le naturel et il revient au galop » 
Tout ce qui appartient à la structure même de la personne ne peut être changé. Nous ne sommes ni le thérapeute ni le sauveur de notre conjoint. Et lorsque nous nous plaçons dans l’une de ces positions, il est bon de s’interroger sur soi. Plus une personne travaille sur elle-même, plus elle se sent responsable de sa vie. Elle ne demande plus à l’autre de satisfaire tous ses désirs. Chacun est responsable de son propre bonheur, chacun doit chercher ses propres lacunes, essayer de soigner ses blessures d’enfance.

Est-ce que c’est réellement de l’amour si nous voulons changer l’autre ? Évidemment que l’on se doit de dialoguer, d’exprimer ses désirs  ou ses souffrances a l’autre. 

Quand une femme est surchargée de travail, c’est tout à fait normal qu’elle demande de l’aide à son mari et celui-ci se doit de l’aider.  C’est une forme de respect et d’amour. Même si la femme est au foyer, elle se sentira valorisée par son époux s’il lui donne ne serait-ce qu’un petit coup de main en rentrant du travail. C’est également normal d’être à l’écoute de l’autre et d’être présent dans les moments difficiles. Poser des limites ne veut pas dire vouloir changer l’autre, c’est une question de respect de l’autre. La femme qui souffre de l’absence de son mari parce que tous les soirs,  à l’heure  très critique à la maison celui-ci  trouve toujours une occupation  très importante, se doit de lui en parler et de lui exprimer sa souffrance. Ce n’est pas bon de garder des rancunes.

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En posant nos limites, nous exprimons clairement notre zone de tolérance. C’est-à-dire que nous démontrons jusqu’où nous sommes prêts à aller. C’est également une forme de respect envers nous-mêmes. Si après avoir trouvé un accord satisfaisant  vous n’êtes toujours pas satisfait, il faut faire la part des choses. On ne peut attendre de  l’autre qu’il ou elle  efface toutes  vos souffrances, comme quand on était petit et que maman  faisait un bisou sur le bobo et par magie le bobo disparaissait… Sachez que c’est à vous de vous prendre en charge.


On pense toujours que c’est notre conjoint qui est à l’origine de ce qu’on ressent. Pourtant, nos sentiments sont parfois liés à un vécu ancien qu’on a tendance à induire dans la relation ou à projeter sur celui qui partage notre vie. Si, par exemple, on a appris à taire nos envies pour ne pas déplaire ou pour éviter les tensions, on peut lui en vouloir de ne pas deviner nos désirs et donc de ne pas réussir à nous rendre heureux. Une personne qui s’est sentie délaissée dans l’enfance peut interpréter tout manque de disponibilité de son partenaire comme du désamour. Nous ne sommes pas toujours conscient   que l’amour que l’on  demande à l’autre, c’est l’amour que nous devons avoir pour nous même, que l’attention que nous demandons à l’autre c’est l’attention que nous  devons  avoir pour nous même.  Chaque être a le potentiel d’être heureux car le bonheur est à l’intérieur de nous, pas à l’extérieur, il ne vient pas d’un tiers. Le penser  est courir après quelque chose toute notre vie que nous ne trouverons jamais !

Une fois que l’on a compris que nous sommes des êtres entiers, et ce que nous avons à réparer en nous, on accepte enfin l’autre tel qu’il est ou pas, car il y a aussi des êtres toxiques dont il faut se débarrasser. Dans le meilleur des cas, car c’est celui que l’on souhaite, on prend et en savoure son amour car on le sent. Chose qui était impossible avant car nous étions vides de ce sentiment. Personne ne peut combler ce vide, a part vous-même. Ce n’est pas simple mais faisable et ce travail sur soi vous sera extrêmement bénéfique. Vous serez apte à juger avec objectivité votre couple, et vivre le bonheur auquel chaque être a le droit.

« C’est de l’amour de soi-même que la règle de l’amour du prochain tire sa lumière.»

Merci à Elisheva Elkayam que nous saluons au passage ...
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