Après les dix jours solennels et redoutables, de Roch Hachana à Yom Kippour, nous voilà purifiés de nos fautes. Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, après un jeûne rempli de kédoucha, je me sens revigorée et prête à entamer la nouvelle année avec de beaux projets plein la tête. Je la souhaite heureuse, empreinte d'unité, de paix et d'espérance.
Cela dit, je vais vous faire une petite confidence. Depuis des années, je m'oblige à respecter le ''Ta'anit dibour'' (jeûne de la parole), qui vaut à lui seul, plus de 65,650 jeûnes. Les bénéfices sont incommensurables. (Je le fais également à Ticha Be'av). Ça fait un bien fou de mettre sa langue au repos. Mettre un frein à sa bouche, ne pas parler de ses besoins, à plus forte raison, ne pas tenir des propos stériles, apporte de grandes réparations à la néchama et dans les sphères célestes. Essayez un jour de le faire. Vous verrez, vous avez tout à y gagner.
À Yom Kippour nous avons atteint un haut niveau spirituel. Efforçons-nous de trouver des moyens de canaliser ces moments d'exaltation et les sublimer jusqu’aux détails les plus infimes de notre existence. Tâchons de garder le cap pour toute l'année, d'être plus bienveillants les uns envers les autres, de veiller à préserver nos langues de lachone hara (médisance) et de la rékhilout (colportages de ragot) et d'être plus unis et solidaires. Et n'oublions surtout pas de toujours juger notre prochain avec un bon œil, en toutes circonstances, si nous voulons que le ciel nous juge toute l'année avec générosité.
Chabbat chalom les amis,
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