Donner sans pour autant se laisser abuser


Dans l’essence de chaque Juif réside une volonté pure, de faire le bien. Nous tendons tous vers le don, l’altruisme, le partage et l’entraide. 

Si la Torah nous encourage à nous tourner vers les autres, elle ne prône pas pour autant la négation de soi, pas plus qu’elle ne souhaite nous voir devenir l’objet d’abus de la part de notre entourage. Alors comment réussir ce qui peut s’apparenter à un exercice d’équilibriste : donner sans pour autant se laisser abuser?


Un récipient qui déborde

Certains récits tirés des personnages de la Torah ou de la vie des Tsadikim, tels que nous les lisons ci et là, peuvent parfois sembler irréels sur un plan humain tant ils respirent l’abnégation : comment comprendre Tamar, prête à mourir brûlée vive uniquement pour ne pas causer de honte à Yéhouda, son beau-père ? Comment comprendre Ra'hel, prête à renoncer à épouser l’homme qu’elle aime, Yaacov, pour éviter que sa sœur Léa n’essuie d’affront en public ? Comment comprendre certaines anecdotes rapportées dans la Guemara où l’on voit des Sages accomplir des actes d’une bonté inouïe en faveur d’autrui ? La clé permettant de comprendre la source de comportements si élevés sur un plan humain réside dans l’image suivante. 

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